Chambre de Pandora.

Le lit à Baldaquin était vide, recouvert de ses draps en soie blanche. La pièce était sombre en cette nuit d'été pourtant tout émanait la pureté. Le miroir de la coiffeuse semblait tel le flot d'un lac et reflétait la lune qui passait par la fenêtre située en face.

Tout semblait à sa place depuis des années... La vie semblait déserte. Mais alors que tout portait à quitter la pièce comme s'il n'y avait rien, sur la commode, une boîte était posée. Le sceau d'Hadès était posée dessus.

Puis un cosmos semblait scintiller au travers de la petite boîte. Un coup de vent défit le sceau et comme libérée d'une chaîne, le couvercle s'ouvrit lentement sur son contenu.

La pièce fut illuminée un instant par un éclair puis plus rien. Seul persistait au fond de la boîte le symbole de la puissance divine qui s'était manifestée. Celui qui le possédait était alors maître des spectres et devenait après Hadès leur commandant en chef. Mais cet objet venait de trouver sa destinataire car la porte s'entrouvrait et Pandora entra... Désormais elle allait reprendre sa place.

Pandora entra dans la chambre, comme d’habitude, armée de son long trident et accompagnée par Karura, son oiseau aux mille couleurs.

Ce dernier l’accompagné partout où elle allait ; et depuis le jour où son bien aimé frère le lui avait donné, ils ne s’étaient plus quittés.

A peine entré dans la pièce qu’elle remarqua et reconnu tout de suite le cosmos qui émané de la boite posée sur la commode.

Hadès l’avait ultérieurement prévenue qu’il lui léguerait une partie infime de ses pouvoirs de part cet objet pour pouvoir contrôler les spectres … ce qui était déjà beaucoup.

La Dame noire s’avança vers la commode et ouvrir la boite. A son étonnement, il y avait un serpent en argent à l’intérieur. « Un drôle d’objet » se dit t’elle le prenant dans sa main droite.

C’était un superbe ouvrage … le moins que l’on pouvait dire. Elle remarqua au dernier moment qu’il avait les yeux fermés.

Le cri strident de Karura la sortit de sa rêverie …
« Et bien, qu’est ce qu’il t’arrive », l’interrogea t’elle en lui souriant.
D’une voix douce, elle calma l’oiseau, et le caressa de sa main valide.
Soudain, l’objet froid dans sa paume droite commença à bougeait. Elle fit un geste pour se soustraire de l’objet, se levant d’un bond. Mais s’était trop tard, le serpent s’était déjà fixé sur la main de Pandora, immobilisant sa tête sur le majeur de la jeune fille ; le reste de son corps s’était enroulé autour son poigné.

La Dame noire constata alors que le serpent avait ouvert les yeux, de grands yeux opales.
Le cosmos de se nouveau présent en avait été comme renforcé.

« Merci mon très cher frère, vous m’offrez beaucoup de choses, mais que puis-je vous donner en échange à part le son de ma harpe et ma fidélité éternelle ? »

Elle s’en alla vers sa harpe en espérant trouver son frère.